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RECHERCHE-ACTION SUR LES COMPETENCES NON-COGNITIVES

  • Concevoir des indicateurs et des outils de mesure permettant d’évaluer le développement des compétences dites « non-cognitives » (ressources individuelles telles que attention, concentration, motivation, etc., compétences sociales et civiques)
  • Développer des protocoles et programmes d’évaluation permettant d’évaluer les cadres d’apprentissages mis en œuvre pour le développement des compétences non-cognitives
  • Mettre à disposition des acteurs de l’éducation un catalogue des pratiques pédagogiques favorisant le développement des compétences non-cognitives

Les compétences non-cognitives

Notre objectif est donc de permettre à tous les élèves de développer dès le plus jeune âge des compétences que les chercheurs appellent « non-cognitives », pour que la transmission des savoirs puisse ensuite s’effectuer dans les meilleures conditions, et que le climat scolaire soit propice aux apprentissages.

Les compétences « non-cognitives », en anglais non-cognitive skills, sont nommées ainsi par opposition aux compétences dites « cognitives » (calcul, lecture, etc.), ces dernières étant mesurables par des tests objectifs, « relevant de l’intelligence », reliées au QI, etc.
Nous ne sommes pas très à l’aise avec cette appellation « non-cognitive » mais il semble qu’elle se soit généralisée dans le milieu de la recherche.

Nous classons ces compétences en deux catégories :

  • Les ressources individuelles requises pour la réussite scolaire, l’épanouissement individuel et l’insertion socioprofessionnelle : attention, concentration, mémoire, connaissance et estime de soi, gestion du stress, motivation intrinsèque (intérêt pour l’activité en elle-même et non par recherche de bonnes notes ou par peur de la sanction), flexibilité, maîtrise de soi (self-control) persistance, résilience, créativité.
  • Les compétences sociales et civiques : dialogue, coopération, prise d’initiative, résolution de problèmes, médiation, sens éthique.

Un nécessaire changement de paradigme éducatif

En toile de fond de nos travaux, il y a un ancrage fort sur les avancées scientifiques appelant à une refondation anthropologique et paradigmatique de l’éducation et de l’apprendre, correspondant aux besoins du XXIe siècle.

Peu à peu, nous avons formé la conviction suivante : tout projet éducatif devrait commencer par se demander en quoi consiste précisément cet être humain qu’il s’agit d’accompagner dans son épanouissement et de faire vivre avec ses semblables.

Le projet éducatif actuel est en effet fondé sur un paradigme, implicite le plus souvent, faux et qui plus est néfaste pour l’individu et le collectif : c’est le paradigme du sujet cartésien (un être qui peut exister indépendamment de toute relation à autrui, à la société et à l’environnement, et dont la liberté s’entend par une autodétermination stricte de ses choix), et le caractère fixe, objectif et cloisonné des connaissances.

Nos actions s’orientent vers une refondation anthropologique et paradigmatique de l’éducation correspondant aux besoins du XXIe siècle. Nous nous appuyons sur une conception de l’homme et de la connaissance conforme à ce que nous disent les sciences de l’homme et de la société aujourd’hui.

Les enfants doivent comprendre qu’ils se construisent et évoluent dans et par la relation aux autres, en interdépendance avec leur environnement social et naturel, que la liberté ne se gagne pas en détruisant les liens qui les constituent mais en les multipliant. Ils doivent être capable d’appréhender une réalité multidimensionnelle, globale et complexe.

Il est important de s’assurer que les cadres d’apprentissage mis en place s’appuient sur ces fondements anthropologiques validés par les sciences de l’homme et de la société aujourd’hui. Comme toute connaissance scientifique, ces fondements ne sont pas des vérités définitives, mais la démarche scientifique dont ils ont fait l’objet nous apporte des garanties d’adéquation avec les faits expérimentaux et les observations.

Il s’agira de toujours les ré-interroger en fonction des avancées, et de modifier en conséquence nos projets éducatifs.

Ainsi, en nous positionnant sur le développement des compétences non-cognitives, il s’agit de permettre aux jeunes d’acquérir  :

- une compréhension satisfaisante d’eux-mêmes, de l’homme en général et de leur interdépendance avec l’écosystème sociétal et naturel ;
- des compétences psycho-sociales nécessaires à leur épanouissement individuel et social ;
- la capacité d’agir en citoyen actif et pour le bien commun.
Nous sommes convaincus que ces aspects sont indissociables et se renforcent mutuellement.

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